ETUDES DE L'ENVIRONNEMENT DES VALLEES
*
Géologie,
géomorphologie, hydrologie de surface, hydrogéologie
Hydraulique des aménagements industriels
Version
de 2011
Fig : L'étude du Patrimoine
Industriel des vallées a commencé par celle des conditions environnementales.
L'accent a été porté, en
particulier, sur l'hydrologie des divers ruisseaux.
C'est l'élément fondamental pour des ateliers et des usines mus par l'eau.
1- ETUDE DES CRUES
-O-
Les phénomènes climatiques ne
sont pas constants, malgré les apparences. Ils sont soumis naturellement à des
variations courtes parfois considérables et imprévues. Il peut y avoir des
modifications de très longues durées (comme le petit Age Glaciaire entre le
XIVe et le milieu du XIXe siècle avec un maximum durant le règne de Louis XIV,
le roi Soleil. A cette époque les fortes rétentions nivales modifièrent les
basses eaux).
Il y a ainsi les vents
(tornade, trombe), les températures (période caniculaire, gels, incendies),
l’eau (pluie intense, crue, inondation ou ruisseau à sec, glissement de
terrain). Autrefois cela se traduisait par des récoltes perdues et des disettes
(comme en 1693 avec 2 millions de morts dans le royaume de France).
En particulier dans le
Voironnais, un petit ruisseau peut se transformer en un quart d’heure en
torrent (c’est ce qui s’est passé à Saint-Geoire-en-Valdaine en
juin 2002). Ou bien toute une région peut être touchée par les crues
dévastatrices comme en 1856. Elles peuvent être plus localisées comme en 1725
au Pin ou (plus étendues) dans
L’évolution du climat
peut être naturelle (forçage radiatif naturel) ou artificielle (forçage
radiatif anthropique c'est-à-dire provoqué par les hommes). Dans les deux cas
(qui se superposent) cette évolution peut accroître les phénomènes extrêmes
… par exemple les crues les plus violentes sont plus fréquentes.
CONSEILS RELATIFS AUX CRUES DESTRUCTRICES : commençons par quelques rappels simples
Une crue est provoquée par une pluie !
Une pluie longue et peu intense, donnera naissance à une crue longue et peu intense.
Une pluie courte et très intense, formera une crue de même profil et particulièrement dévastatrice.
Avec le glissement climatique actuel, l'irrégularité des phénomènes météorologiques extrêmes (vents, orages et tornades, crues ....) s'est accrue.
Dans un contexte régional nuageux et pluvieux "normal", il peut y avoir une cellule orageuse très intense et couvrant une très faible superficie (un km2 sinon moins). Ces pluies créent une très grosse et brutale crue.
C'est
ce qui s'est passé dans l'Ainan début juin 2002 et à Meylan milieu juillet
2006. Dans l'Ainan, cette cellule orageuse était au dessus de la partie
centrale du bassin versant du ruisseau des cascades (à
Saint-Geoires-en-Valdaine) : la crue dévasta tout le bassin aval de l'Ainan (un
mort à
En effet, cet accident pluviométrique, de très faible étendue, n'est pas décelable sur les relevés des pluviomètres. Trop peu nombreux, ils laissent la majeure partie du bassin versant sans contrôle.
LES CATASTROPHES RECENTES ET ANCIENNES : les points communs à toutes les très fortes crues en pays voironnais
(1725
au Pin, 1856 dans
ou le rôle majeur des embâcles
-tout d'abord, des choix malheureux : des constructions le long du lit trop près de ce dernier : en cas de crue, l'écoulement du ruisseau gêné par ces obstacles, ne peut plus s'étaler sur les berges et alors l'épaisseur de l'eau s'accroît énormément avec une capacité érosive accrue !!! A l'issue de la crue de juin 2002 dans l'Ainan, la largeur du lit a par endroit été multipliée par trois!!!
-des cellules orageuses très intenses et très localisées dans un contexte de pluie généralisée d'ou des vagues de crue subites et destructrices. Dans nos régions de campagnes peu urbanisées, peu cultivées, le rôle des surfaces bitumées, des toitures, des soles de labour est très limité en superficie et elles ne modifient guère la crue (d'ailleurs avant les années 1930 les chemins bitumés n'existaient pas, mais par contre avant 1920, les cultures et particulièrement les vignes étaient importantes).
-de fortes érosions des versants très pentus des collines à matériaux argileux (origine fluvio-glaciaire) avec entraînement d'arbres vers les bas de pente (cet effet est moins marqué dans le Guiers Mort).
- d'intenses transports de branches et d'arbres complets (tronc, branches et racines) qui dévalent le lit à forte vitesse et qui jouent le rôle de boutoirs démolissant les murs des constructions trop proches de lit.
-au moindre obstacle en travers du
lit (seuil vanné, ancien pont à ouverture trop faible, constructions d'usines
sur le lit etc) des bouchons (ou embâcles) de débris se forment.
Totalement étanches en particulier à cause de leur dimensions (
-enfin, les embâcles, sous la poussée
des eaux peuvent céder, le réservoir d'eau se vide brusquement et ....
c'est une vague de crue haute de 3 à
PROTECTION : au moins quatre actions
- 1 ne plus
construire à moins de
-2 détruire les obstacles générateurs d'embâcles, qui accrochent et retiennent les branches et arbres dérivants
-3 couper au
moins sur
- 4 faire évacuer sur la même emprise, les dépôts des riverains qui retrécissent le lit (tas de terre, ordures, tas de pierres, débris de maçonnerie, objets de toutes natures)
Fig : Les calculs des crues ont été essentiellement effectués par Jean CAPOLINI et à un degré moindre par Pierre-Henri CHAVANIS et Alain SCHRAMBACH.
Il
faut noter que les débits de pointe des très grosses et dévastatrices crues
précédentes (1725, 1856, 1897 1834 et 2002), sont supérieurs presque du double
des valeurs précédentes de fréquence décennale.
(nous
les avons mesurées dans l'Ainan et calculées pour la Morge et la Fure).
Par exemple on a obtenu un débit de l'ordre de 80 m3/s à Fures en 1856, ce qui explique l'importance des destructions dans cette vallée.
PUBLICATIONS
EN GENERAL
A. Schrambach J. Capolini Etude hydrologique de quatre crues sévères. Comparaison, étude de leur formation. Conseils aux riverains et aux bâtisseaurs (1725, 1856, 1897 et 2002) Revue de l’AHPPV de Voiron 2008
VALLEE DE L'AINAN
P.H. Chavanis A. Schrambach L'environnement
hydraulique de la vallée de l'Ainan Rapport de fouilles archéologiques
de l'équipe de CHaravines décembre
A. Schrambach J. Capolini La crue du 6 juin 2002. (2002)
A. Schrambach L'étang de
A) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE JUIN
2002 DANS L’AINAN
Fig :
Le jeudi 6 juin 2002, après des pluies non exceptionnelles qui durèrent 48
heures et provoquèrent une crue peu intense, un épisode pluviométrique très
violent se présenta vers 17 h.
Le
"point nodal" fut le centre du bassin versant du ruisseau des
cascades au nord de St-Geoire-en-Valdaine où la crue fut la plus violente (cellule
orageuse intense et très localisée). Les bassins périphériques, entre
Massieu à l'amont, et la Pale, à l'aval, reçurent des pluies de fréquences
variables mais fréquentes.
Une embâcle
provoquée par un vieux pont à ouverture trop étroite fit déborder ce flux qui
inonda les maisons à la Gaîté provoquant le décès d'une riveraine.
A
l'aval de St-Geoire-en-Valdaine, les débits se cumulèrent dans le lit de
l'Ainan et les dégâts furent localisés essentiellement dans ce lit : sa
largeur fut fréquemment triplée par suite des érosions des berges et des
transports de sédiments vers l’aval et le Guiers.
A
St-Bueil, les dégâts furent très importants et au droit de l'ancienne usine de
la MIVA, la rivière abandonna son lit pour, sur
Les embâcles constituées de bouchons d'arbres et de branches furent la cause de ce changement majeur. En ce lieu la crue fut 2,5 fois plus forte que la crue centennale.
Fig :
Dans l’Ainan en 2002 à l’aval, au niveau de l'usine de la MIVA (ex
tissages Veyre) le lit de l'Ainan est instable depuis longtemps comme le montre
cette carte.
Dans
les années 1840 (trait vert) un méandre a été abandonné (d’où une limite
commune de Saint-Bueil- commune de Voissant illogique et la mise hors service
du moulin de Saint-Bueil)).
Un
phénomène identique s’est produit en juin 2002 avec une pointe de crue de
90 m3/s (trait violet) avec la destruction de l’usine MIVA (qui était
fermée depuis 3 années).
Fig :
Dans l’Ainan en 2002 à l’extrême aval, à l’aval de
l’usine MIVA, le moulin de Vaulserre (val serré ou gorges de
l'Ainan) est cité depuis 1670 mais,
étant
lié au château construit en haut de la gorge en rive droite, il doit être plus
ancien. Il est à 300m en amont de la confluence avec le Guiers.
Il a
fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle. Avant la crue de juin 2002, il
subsistait le mur du canal d'amenée, quelques pans de murs, un petit arc en
plein cintre
qui
pouvait dater du XVIIIe siècle, le canal de fuite. L'ouvrage de prise était
déja détruit. L'épisode destructeur précédent fut probablement la crue de mars
1934.
Bien
qu'en ruine on pouvait encore distinguer le bâtiment principal avec le départ
du canal de fuite (petit arc en calcaire cité et fosse).
Après
la crue de 2002, où avec un débit d'une centaine de m3/s, la lame d'eau devait
avoir
La
fosse et le canal de fuite ne sont plus visibles, les maçonneries ont disparu
ainsi que le petit arc. Le mur du canal d'amenée a été fortement dégradé mais
il est encore visible.
Le
moulin n'existe plus ! La crue de
En ce lieu, il est
vraisemblable que l'intensité de cette crue fut la plus élevée depuis, au
moins, le XVII ème siècle. Toutefois elle est atypique et doit être reliée à un
"grumeau pluviométrique" (c'est à dire une cellule orageuse,
un pic pluviométrique de forte intensité, très court) de faible extension et
localisé au dessus de St-Geoire-en-Valdaine ainsi, probablement, qu'un autre
vers Merlas. Les calculs de la crue de
Fig :
Les ponts construits avant le XXe siècle (sorte de pont-poids avec une voûte
d'ouverture trop faible) calculés pour laisser passer un
débit
de fréquence relativement faible, contribuèrent à créer une embâcle. Ils furent
submergés puis contournés ou bien l'eau sortant du lit emprunta un autre chemin
!
Les
ponts modernes, avec un tablier mince, présentant une ouverture importante pour
l'eau, se comportèrent autrement. Le tablier soulevé par l'eau se déposa
quelques mètres à l'aval.
Fig :
Les ouvrages de prise en "L" (conception originale spécifique au
Voironnais et destinée à favoriser les éclusages)
qui lors de leur construction
déplacèrent
artificiellement le lit des ruisseaux sur le versant , furent submergés et le
ruisseau recoula en contrebas dans son lit d'origine, le thalweg, où il y eut
de fortes érosions.
C'est
ce qui se passa à l'usine de la Martinette dans l'Ainan, lors de la crue de
juin 2002 et à la Grande Guillionnière dans la Fure,
avec
les mêmes résultats (ravinements, déchaussement de piles de pont), lors de la
crue d'octobre 1994.
Les seuils furent contournés car, comme pour les ponts, ils n'étaient pas calibrés pour un débit aussi important. De plus ils accrochèrent les branches et troncs d'arbres et formèrent des embâcles (ce sont eux qui générèrent les embâcles à Saint-Bueil en juin 2002).
VALLEE
DE
J. Capolini A. Schrambach La vallée de la haute Bourbre. Hydrologie Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de Charavines décembre 2001.in L'habitat fortifié littoral de Colletière à Charavines dans son environnement (dir M. Colardelle E. Verdel) Rapport triennal de décembre 2001
VALLEE
DE
A. Schrambach Etude
hydrologique de la vallée de
J. Capolini et A. Schrambach Vallée
de
A. Schrambach Etude des
étiages sévères de
A. Schrambach J. Capolini Etude
des sources de Réaumont. Conséquences pour les étiages de
B) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE MAI
1856 DANS LA FURE
Fig :
Dans la vallée de l'Ainan en juin 2002 et dans la Fure en mai 1856 (le vallon de
ce ruisseau est très étroit et les usiniers construisirent – avant cette
crue et après !-
les
bâtiments industriels sur le lit qui passa en galerie) , les passages des
ruisseaux sous des bâtiments (Ainan à St-Bueil) sinon sous des usines
(très
nombreuses et longues galeries dans la Fure) furent obstrués par des embâcles
(bouchons quasi étanches de troncs et de branches et aussi, en 2002,
de
pneumatiques, de voitures, de meubles).
Les écoulements pour continuer leur avancée, se gonflèrent et traversèrent les cours d'usine, pénétrant dans les ateliers et les sous sols.
VALLEE DE L'HIEN
J. Capolini, A. Schrambach L'environnement hydrologique du bassin versant de l'Hien Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de CHaravines décembre 2003
J. Capolini, A. Schrambach Le
grand étang de Doissin Publication de
VALLEE
DE
A. Schrambach J. Capolini Un château d'eau naturel, le massif du Barracuchet entre Saint-Sixte, Saint-Nicolas-de-Macherin et Saint-Aupre (2005)
A. Schrambach J. Capolini La vallée de l'étang Dauphin et les gorges de Crossey. Hydrologie et géologie St-Etienne-de-Crossey et Coublevie 2005
Ces deux études associées à celle des
sources de Réaumont (vallée de
J. Capolini A. Schrambach Hydrologie de la Morge 2006. Lors de cette étude le débit de pointe de la crue de juin 1897
a été déterminé grâce à des laissées de crue sur le mur d’une vieille forge (voir l’image suivante)
A. Schrambach M. Perrin-Taillat M. Hydrologie du ruisseau de Taille à Voiron 2006
C) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE
1897 DANS LA MORGE
Fig : Un exemple de ce qu’il ne
faut pas faire : en 1897,
une énorme crue se produisit dans la Morge. En amont des gorges de Voiron,
l'usine de tissage Brun
fut
partiellement détruite. Le directeur Brun Jean Marie, a relaté cette
catastrophe " samedi vers dix heures du soir, je fus réveillé
par un bruit singulier ...
qui semblait sortir de mon jardin ... l'eau
avait envahi les dernières marches de l'escalier ... j'étais à peine revenu de
ma surprise, qu'un bruit épouvantable frappait mon oreille ...
une masse d'eau venait d'enlever une porte fenêtre et la lame d'eau haute de six mètres (valeur fortement exagérée mais quand on panique !!!!) m'emportait dans le lit du torrent déchaîné ...".
Le
dessin montre l'usine construite sur la berge rive gauche et, complétant
l'effet de la berge rive droite plus haute, les bâtiments rétrécissaient le lit
de la Morge.
La
crue arrivant, pour passer dans ce goulot faisant office de barrage, le plan
d'eau monta énormément en amont.
Cet
effet fut accru par la formation d'une embâcle. Les murs des sheds, sous la
poussée des eaux, s'effondrèrent (comme en juin 2001 pour l'Ainan à l'usine de
St Bueil).
Le
petit lac temporaire créé en amont de l’usine se vida brusquement en formant une vague qui
devait avoir 2,5 à
Son
arrivée à l'aval immédiat est relatée par J.M. Brun dans le texte précédent.
TRIBUTAIRES DU LAC DE PALADRU (COURBON ET SURAND)
J. Capolini, A. Schrambach Le bassin du lac de Paladru. Hydrologie. Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de CHaravines décembre 2002
A. Schrambach La crue de 1725 dans le Surand (2002). Une approche du débit de cette crue a été effectuée.
PETITS BASSINS VERSANTS
Dans le cadre de diverses études, des débits ont été mesurés dans plusieurs ruisseaux en 2005-2006 : les sources de Réaumont, le Gard (la Murette), Taille (Voiron), Charmeyran (la Tronche) et Craponoz (Crolles).
Lors de la canicule
de 2003, en août une tournée générale des ruisseaux étudiés a été effectuée.
Par exemple, le débit de l'Hien à St-Victor-de-Cessieu n'était plus que de 50 l/s.
Les débits de la haute Bourbre à Badier étaient de 60 l/s,
LE GUIERS MORT
Le bassin versant du
Guiers Mort (dont les crues seront étudiées) est caractérisé par la présence de
nombreux karsts. Le dessin suivant montre les résurgences, en crue et étagées,
du karst à
Fig : les sorties du karst de l’Urgonien à la porte de l’Enclos et le mur cartusien de protection de la berge de façon à soutenir le vieux chemin
reliant le monastère à Grenoble via le Sappey, le col de Porte et la Diat.
Les débits de basses eaux du Guiers mort à la porte de l’Enclos ont été mesurés par G. Remillier (ONF) et A. Schrambach (durant l’hiver 2007-2008).
Les études générales, à caractère hydrologique, suivantes ont été rédigées :
Schrambach A. Les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 70 pages Non édité 2008
Schrambach A. Remillier G. Capolini J. Conditions d’alimentation en eau des ateliers cartusiens du Guiers mort 32 pages Non édité 2008
Schrambach A. Les réseaux hydrauliques des ateliers cartusiens du Guiers mort 44 pages Non édité 2008
Schrambach A. Le climat des dernières 1000 années. Conséquences pour l’hydrologie des rivières. 8 pages Non édité 2008
2- ETUDE DES ZONES HUMIDES
-O-
D'autres approches ont été faites afin de déterminer les relations entre la présence de zones humides, de marais (avec les tourbes, les dépôts d’argiles plastiques d’origine glaciaire) et le développement des hameaux, des maisons fortes et des moulins.
Une corrélation très forte est apparue pour tous ces éléments dans les vallées de l'Ainan, de la haute Bourbre et de l'Hien.
Fig : Les marais formaient un obstacle sérieux
aux échanges entre rives, aux communications. Le moindre rapprochement des
berges était aménagé en gué.
En ce lieu, source de vie et d'activités, il y eut
très tôt des hameaux, des maisons fortes et des moulins.
Lire à ce
sujet :
Le gué de
Saint-André-le-Gaz sur
3- ETUDE DES ETIAGES (basses eaux)
-O-
Si l'étude
des crues et des écoulements moyens est utile, celle des basses eaux l'est
encore plus car elles conditionnent
les conditions de fonctionnement des ateliers puis des manufactures mus par l'eau (pratique de l'éclusage).
VOIRONNAIS
A. Schrambach Etude
des étiages sévères de
A. Schrambach J.
Capolini Etudes des sources de Réaumont (affluent de
Les étiages du ruisseau de Taille, petit affluent de la Morge (faubourg ouest de Voiron) ont fait l'objet de mesures pendant plusieurs mois.
L'été
MASSIF DE LA CHARTREUSE
Les étiages du Craponoz (à Crolles), à la Tronche sur le Charmeyran et au ruisseau de Taille (faubourg ouest de Voiron) ont fait l'objet de mesures pendant plusieurs mois.
Schrambach A. Massif de la Chartreuse : les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 70 pages Non édité 2008.
Cette étude présente également les résultats des mesures des débits d’étiage mesurés à la porte de l’Enclos dans le Guiers mort.
De façon à définir grossièrement les débits des ruisseaux (crues et surtout les étiages) durant le Petit Age Glaciaire (et particulièrement les XVIIe et XVIIIe siècles), l’étude suivante a été réalisée :
Le climat durant le dernier millénaire. Conséquences pour l’hydrologie des ruisseaux 2008 Non édité.
4 – HYDRAULIQUE DES AMENAGEMENTS INDUSTRIELS
-O-
L’énergie hydraulique ayant été la
reine des sources d’énergies durant des millénaires,
l’étude globale des aménagement
hydrauliques des ateliers et des usine s’imposait.
Les
moteurs et l’énergie
SCHRAMBACH
A. Principes, images des roues
hydrauliques 03 2011 26 pages
24 figures Non édité
SCHRAMBACH.
A. Les roues hydrauliques. Edition Fédération Française des Associations de
sauvegarde de moulins. 156 pages 2009
SCHRAMBACH.
A. Les moteurs autres que les roues hydrauliques. Edition Fédération Française
des Associations de sauvegarde de moulins. 143 pages 2010
SCHRAMBACH A. Vallées industrielles autour du lac de Paladru (Isère). Des petits ateliers aux usines : évolution, accroissement des dispositifs énergétiques d’origine hydraulique 04 2011 27 pages 23 figures
Les liaisons
moteurs - machines
SCHRAMBACH A.
Evolution durant les deux derniers millénaires des mécanismes assurant
la liaison entre les moteurs et les machines. 27 pages 23 figures 2010 Non édité
Ouvrages hydrauliques
SCHRAMBACH
A. Voironnais, vallée du Guiers mort
(massif de la Chartreuse). Les seuils en rivière et les ouvrages de prise
dérivant l’eau vers les ateliers.
66 pages 60 figures 2009 Non
édité.
SCHRAMBACH A. Pays Voironnais et Massif de la
Chartreuse (Isère). Les seuils en rivière. 10 pages 12 figures
2011 Non édité.
SCHRAMBACH A. De vieux aménagements : les chaussées
en terre, les serves et les étangs
dans les vallées autour du lac de Paladru (avant 1850) 46 pages, 26 figures 2009 Non édité
SCHRAMBACH
A Vallées du Voironnais. Les prises d’eau
alimentant les réseaux hydrauliques
(arrosage et usiniers) 28 pages
27 figures 2010 non édité
SCHRAMBACH
A. Les canaux usiniers et
d’arrosage 48 pages 46 figures 2010
Gestion de l’eau
SCHRAMBACH
A. Le Voironnais et le Guiers mort (Isère). La gestion de l’eau dans les
vieux ateliers mus à l’eau. Principes – évolution. 16 pages 12
figures 2009 Non édité.
SCHRAMBACH A. Une situation conflictuelle : la gestion
de l'eau dans la vallée de la Fure du XIVe siècle à nos jours Chroniques Rivoises n°27 mai 1999
SCHRAMBACH
A. La gestion de l’eau par éclusage, ses contraintes, ses possibilités.
Complément technique à « Une situation conflictuelle : la gestion de
l’eau dans la Fure du XIVe siècle à nos jours Chroniques Rivoises n°27 mai 1999 » 15 pages 2008 Non édité
A.
SCHRAMBACH Massif de la Chartreuse. Le
Guiers mort. La gestion de l’eau au jour le jour dans les ateliers
cartusiens échelonnés le long du Guiers mort 7 pages 6 figures 2009 Non édité
SCHRAMBACH A.
Les vieux ateliers du Voironnais
installés en tête des petits affluents. Conditions d'alimentation avec
trois exemples de calculs détaillés. 23
pages 2009 Non édité.
A.
SCHRAMBACH Les vallées du Voironnais – Isère. Comment accroître
l’énergie crée par un dispositif hydraulique dans une usine ? 23 pages
21 figures 11 2011 Non édité
Réseaux énergétiques
SCHRAMBACH A.
Vallée de la Fure Le canal usinier et l'axe hydraulique et énergétique
des ateliers et usines 1999-2009 29 pages
99 figures 4 tableaux Non édité.
SCHRAMBACH
A.
Voironnais et massif de la
Chartreuse. Transport de l’eau : les béals en bois et en pierre dans les anciens ateliers. 23
pages 23 figures 2009 Non édité
SCHRAMBACH
A. Des aménagements exceptionnels : les aqueducs de la vallée de la Fure
Chroniques Rivoises n°23 mai 1997
A.
SCHRAMBACH Pays Voironnais. Arrosage des
prairies et réseaux de canaux 10 pages
7 figures 2010
A. SCHRAMBACH Vallée de la Fure. Les canaux réservés à l’irrigation.
Gestion de l’eau d’arrosage des prairies, des cultures dans la Fure
du XVe siècle au XXe siècle. 16 pages 7
figures 2010 Non édité
SCHRAMBACH A. Les canaux dans la Fure : un réseau
essentiel pour la vie économique de la vallée. Chroniques Rivoises n°24
novembre 1997
A.
SCHRAMBACH Vallée du Guiers mort. Les
réseaux et les ouvrages hydrauliques des vieux ateliers cartusiens. 57 pages
49 images) 2010 Non édité
SCHRAMBACH
A. Les canaux usiniers et
d’arrosage 48 pages 46 figures 2010
Autres sources d’énergie
SCHRAMBACH A. Les réseaux électriques dans les vallées
autour du lac de Paladru Chroniques Rivoises n°39 mai 2005
SCHRAMBACH A.
Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru 4 pages 19-08-2003 02 2010
Pour les autres sources
d’énergie consulter : SCHRAMBACH. A. Les moteurs autres que les roues
hydrauliques. Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de
moulins. 143 pages 2010
Fig : un exemple d’aménagement raisonné : la papeterie des Sarrazins sur la Morge en amont de Voiron.
(ce dispositif fut inventé au IIIe siècle ap. J.-C. au moulin gallo-romain de Barbegal qui alimentait en farines la ville d’Arles toute proche).
Chaque moteur reçoit la totalité du débit disponible et l’énergie totale de l’usine est la plus grande possible.
Toutefois, comme les turbines existaient à l’époque remplacer les 4 roues hydrauliques du type « au dessus » par une turbine
n’aurait certes pas amélioré le rendement du dispositif, mais il y aurait eu une énorme économie dans les maçonneries.
C’est ce qui fut fait une dizaine d’années après le démarrage de l’usine.
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FIN