Archéologie industrielle

en Dauphiné

 

ETUDES GENERALES

Version 2011

 

 


 

Lors des enquêtes de nombreuses études générales grandes ou petites (350 à 5 pages) ont été réalisées sur des sujet divers.

 

 

Il y a d’abord, celles réalisées lors de l’étude du Voironnais

 

 

 

Ces études (5 à 350 pages) sont précieuses pour connaître dans le détail certaines pratiques (roues hydrauliques et turbines, tannerie et mégisserie, meunerie, tuilerie et briqueterie, fours à chaux, métallurgie, haut-fourneau, papeterie, textiles, conditions de fonctionnement des ateliers et des usines, évolution industrielle, conditions de vie des habitants etc.)

 

 

 

1-ETUDE COMPARATIVE DE L'INDUSTRIALISATION DES VALLEES SITUEES AUTOUR DU LAC DE PALADRU

 

Quoique les études ne soient pas achevées, des réflexions sont déja en cours d'élaboration pour comparer les histoires industrielles des vallées étudiées.

 

En plus d'une décennie, plusieurs vallées autour du lac de Paladru et d'autres dans le massif de la Chartreuse, ont été, et seront étudiées (les enquêtes ne sont pas terminées).

L'ensemble des informations - fiche pour chaque site, plans relevés sur place, photographies, anciens plans et cartes issues des archives, vieilles photographies et images d'artistes, recherche en archives, études de pré synthèse, synthèses, articles divers - constitue une base de données très importante qui permet de réaliser des études poussées sur l'évolution de la région.

 

 

 

 

 

Les 2 graphiques suivants montrent qu'en se référant à des données simples, l'évolution de l'industrialisation des vallées fut diversifiée.

 

 

Fig : L'industrialisation des vallées se reflète dans ces courbes : en ordonnées il y a le nombre d'usines et en abcisse les années (de 1724 à 1990).

Les quatre vallées étudiées ont eu un destin industriel très différent : de la Fure la plus précoce et la plus active

à celles du bassin du lac de Paladru peu dynamiques.

 

 

 

Fig : Les dates d'apparition des premières usines (mues par l'énergie hydraulique ou par une autre énergie) sont fortement décalées entre la Fure et le bassin du lac de Paladru.

 

 


2-AUTRES ETUDES GENERALES

 

** Energie et moteurs

A consulter au Musée Dauphinois et à la Bibliothèque Municipale de Grenoble :

A. SCHRAMBACH Les roues hydrauliques, les turbines et les machines qu'elles entraînent. L'exemple de la vallée de la Fure. 150 pages 1996, 2007.

La seconde édition de cette étude a été complètement refaite en s'appuyant sur toutes les informations recueillies sur le terrain en quinze années d'enquêtes. Comprenant 400 pages, elle aborde tous les problèmes pratiques posés par l'étude et l'usage des vieux moteurs.

Durant une décennie d'enquêtes sur le terrain, de nombreux moteurs hydrauliques ont été découverts et décrits : rouets en bois et bois-métal, roue hydraulique de coté en bois et moyeu en fonte moulée (cette unique roue a été détruite durant l'hiver 2000-2001), roues au dessus, métalliques, de conception moderne, roues de poitrine.

Des turbines ont été également décrites : Canson, Girard, Fontaine, Francis à opercules, Francis sur chambre d'eau, turbines à bache spiraloïde (Francis et Pelton), Kaplan.

L'étude décrit ces moteurs, donne les formules de calcul de la puissance de chaque type de moteur et les situe dans leur contexte historique.

Consulter également : A. SCHRAMBACH, Histoire industrielle des vallées : les vieilles turbines hydrauliques des vallées de l’Ainan et de la Fure, 8 pages, n°26 novembre 1998

A. SCHRAMBACH Des moteurs archaïques : les roues hydrauliques de la vallée de la Fure Chroniques Rivoises Mai 1998

A. SCHRAMBACH Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru Chroniques Rivoises mai 2005.

 

 

Fig : Cette évolution des moteurs hydrauliques à la taillanderie Bret montre le passage des roues hydrauliques mal étudiées de 1815 et d'avant (et de faible rendement),

aux roues de 1850 performantes, puis aux roues-turbines et enfin aux turbines sur chambre d'eau à la fin du XIXe siècle

 

 

** Hydraulique

L'énergie hydraulique fut la source énergétique dominante durant plusieurs siècles. Elle est encore utilisée dans la Fure pour produire du courant électrique.

 

A. SCHRAMBACH Les canaux dans la Fure : un réseau essentiel pour la vie économique de la vallée Chroniques Rivoises Novembre 1997

A. SCHRAMBACH Des aménagements hydrauliques exceptionnels : les aqueducs de la vallée de la Fure Chroniques Rivoises Mai 1997

A. SCHRAMBACH Une situation conflictuelle : la gestion de l'eau dans la vallée de la Fure Chroniques Rivoises Mai 1999 et compléments en 2007.

A. SCHRAMBACH Les vieux ateliers installés en tête des petits affluents. Conditions d'alimentation et de fonctionnement. 2005 Non publié

A. SCHRAMBACH La mobilisation, pour l'énergie hydraulique, des fortes dénivellées dans les ateliers et les usines des vallées autour du lac de Paladru (2004)

A. SCHRAMBACH Les chaussées en terre et les étangs en sud Isère. Le Monde Alpin et Rhodanien 2004

A. SCHRAMBACH Les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 2007

 

Fig : La dérivation de l'eau vers les moulins ou pour l'arrosage des prés pouvait se faire en passant au travers de la digue en terre

par un dalot à section rectangulaire parfois assez long (comme celui vu à Paladru)

 

 

Fig : Les chaussées en terre ne possédaient comme unique ouvrage de vidange et de sécurité, qu'un dispositif appellé bonde.

Celles des petits barrages étaient constituées d'un simple tronc d'arbre évidé : un bouchon en bois - ou bonde - assurait la fermeture du système.

Le débit de ce dispositif, même sous une charge de 5 m., était inférieur à 200 l/s.

Cette image a été réalisée d'après une photographie prise par Eric Verdel lors du démontage de la bonde de Valencogne.

 

 

Fig : Sur les gros barrages en terre, l'ouvrage de vidange et de sécurité était plus important.

En particulier le dalot enterré était construit à l'aide de dalles de pierres et la fermeture était assurée par une vanne verticale en bois.

 L'image montre un tel ouvrage, encore existant, construit en maçonnerie de galets (cette image a été dessinée

en tenant compte des remarques de Gilbert Bret qui gère un étang des Chartreux au Pin. Il a pénétré dans le conduit lors de mises à sec de l'étang).

Le débit d'un tel dispositif, même à pleine charge, était inférieur à 4000 l/s.

 

 

Fig : Le moulin de la Combe (Gilbert Bret de nos jours au Pin), a été construit par les Chartreux de la Silve Bénite.

Placé en rive droite, il est alimenté (comme de nos jours) par l'étang de la chaussée en terre de la Combe (à droite).

L'image représente (d'après les observations sur le terrain et le cadastre napoléonien de 1824) ce que devait être le moulin d'origine au début du XIXe siècle.

Les moines ayant une assise financière importante, le moulin contrairement à ce qui était pratiqué dans la région, est construit en dur et sa superficie au sol est grande.

Il a été transformé en minoterie moderne, avec une turbine, au début des années 1920.

 

 

** Activités diverses

-Les vieilles tuileries dans les vallées industrielles autour du lac de Paladru A. SCHRAMBACH 2002

Six fours de tuileries traditionnelles et leurs dépendances, construits entre 1840 et 1905 existent encore. Sept autres tuileries sont connues d'après les informations des propriétaires actuels ou les archives (textes et images). Ces données sont soit détaillées, soit sommaires. L'étude décrit l'architecture des bâtiments (qui à ce titre se répartissent en deux groupes distincts) et les dispositifs techniques avec leurs variantes. D'anciens ouvriers et patrons tuiliers ont fourni des informations précises au sujet du fonctionnement des ateliers, du personnel et des marchés.

 

Fig : Les vieilles tuileries comportaient un certain nombre de bâtiments spécialisés dont le four à tuiles et briques.

C'était un système à trois niveaux : en bas (semi-enterrée) la chambre de chauffe où brulait le bois, ensuite la chambre de cuisson où étaient les tuiles

et les briques à cuire et enfin la partie haute, la cheminée. Le four était en règle générale construit contre un talus naturel ou artificiel.

 

 

-Une étude des fours à chaux a été entreprise en 2003 dans le cadre des enquêtes de la vallée de l'Hien

 

 

 

 

-De même dans cette dernière vallée (l'Hien), une étude (historique et technique) de 100 pages a été réalisée sur les papeteries de Saint-Victor-de-Cessieu (Lionel Ferrière et Alain Schrambach) 2004-2008

 

 

 

Fig : Le site H170, est la papeterie à Saint-Victor-de-Cessieu, qui deviendra Bonhomme au début du XXème siècle.

 

** Autres études

 

A. SCHRAMBACH Les usines d'effilochage (de chiffons pour les papetiers, de laine pour les industries textiles) dans Patrimoine en Isère décembre 2003. Textes et images pour Jean Guibal et le Monde Alpin et Rhodanien 2006

A. SCHRAMBACH Blanchir la pâte à papier : les moulins à kaolin et à pierre Chroniques Rivoises n°41 mai 2006.

A. SCHRAMBACH Recueil de 10 études : il s'agit de l'étude des problèmes posés par la mobilisation de l'énergie dans les grosses usines mais également dans les vieux et petits ateliers. Non publié 2004

A. SCHRAMBACH Des ruisseaux et des hommes : les vallées autour du lac de Paladru. FAPI 3emes entretien du Patrimoine 24/01/2003

A. SCHRAMBACH Aménagements hydrauliques de la vallée de la Fure et de ses voisines. Lettre de l'AHID n°27 02/2004

A.    SCHRAMBACH  Les voies de communication dans les vallées du Voironnais et du Guiers Mort  50 pages non publié 2008

A. SCHRAMBACH  Le bois, les bûcherons et les scieries   27 pages non publié 2008

 

A l'issue de conférences, des textes les résumant ont été publiés :

conférence sur "Les industries de la Morge à Voiron" : texte résumé dans la revue de l'AHPPV

conférence sur "Les moulins à papier et les manufactures" à Grenoble : texte résumé dans la lettre de l'APHID

 

D'autres sujets ont été abordés : les tanneries dans le Voironnais (2007), les ateliers métallurgiques,

les moulins de la Fure, ceux de l'Ainan, l'évolution des moutures dans ces moulins etc.

 

Fig : ateliers et machines liés à des activités métallurgiques, papetières, de meunerie etc.

 

** Les hommes

Un essai a été rédigé : dénommé "Environnement social, économique et politique de 1000 à 1900 des populations dans le Voironnais", il s'agit de textes écrits par divers auteurs ainsi que d'extraits de textes anciens notés durant les recherches en archives.

A. SCHRAMBACH   Pays Voironnais. Vallées de la Fure et de la Morge. Les ouvriers et les ouvrières dans les ateliers et usines des vallées au XIXe et au XXe siècle.   

07 2011  41 pages  19 figures  Non édité

 

Fig : un exemple des relations seigneur – roturiers dans le cadre social et économique de la féodalité : les redevances dues au seigneur

 

Ensuite il y a eu, celles réalisées lors de l’étude du Massif de la Chartreuse

 

Schrambach A. Les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 70 pages  Non édité 2008

Schrambach A.  Remillier G.  Capolini J. Conditions d’alimentation en eau des ateliers cartusiens du Guiers mort 32 pages  Non édité 2008

Schrambach A.  Les voies de communication le long du Guiers mort 26 pages  Non édité 2008

Schrambach A.  Les réseaux hydrauliques des ateliers cartusiens du Guiers mort 44 pages  Non édité 2008

Schrambach A. Le climat des dernières 1000 années. Conséquences pour l’hydrologie des rivières. 8 pages  Non édité 2008

Schrambach A. Les hauts-fourneaux  25 pages Non édité 2007

Schrambach A. La gestion de l’eau au jour le jour dans les ateliers échelonnés le long du Guiers mort  3 pages Non édité 2008

 

 

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En 2010, le temps des réflexions et des études globales étant venu … de nombreux textes généraux ont été réalisés :

 

* - Les seuils en rivière (à ne pas confondre avec les barrages), les ouvrages de prise, les ponts et passerelles, les canaux d’arrosage, les béals en bois, les moulins sur bateaux et les moulins pendus ou à roue pendante, les gruoirs.

* - les métallurgistes, les bateliers, les meuniers et l’étude du nombre d’ouvriers et d’ouvrières travaillant dans les ateliers, les usines des vallées de la Fure et de la Morge.

* - Histoire de la vallée de la Fure, les causes du déclin de l’acier rivois, paramètres hydrauliques ayant concouru au succès industriel de la vallée de la Fure, comparaison entre deux centres métallurgiques Fourvoirie (Chartreuse) et la Fure (Pays Voironnais),

SCHRAMBACH A.    L’évolution économique dans le pays voironnais de 1800 à 1970.  84  pages    46 figures   04 2011  Non édité

le site d’Alivet dans la Fure, les Poypes dans la même vallée, les carrières dans le Voironnais.

Etudes générales sur les tanneries et mégisseries, les moulins à tan, les foulons ou gauchoirs à draps, les travaux avec le chanvre.

* - Les ports fluviaux, les bateaux à propulsion ramique sur l’Isère.

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* Deux livres ont été édités par la Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins (direction arroba moulinsdefrance.org).

Ils sont destinés à simplifier l’identification d’un moteur :

Les roues hydrauliques (156 pages) 2009

Les moteurs autres que les roues hydrauliques (142 pages) 2010

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Des articles ont été publiés dans :

Le Monde Alpin et Rhodanien Grenoble

Les Chroniques Rivoises Rives

Autrefois Revue de l’AHPPV. Voiron

Le Renouillard Moirans

Moulins de France Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins Paris et Saint Siméon de Bressieux

L’Isère Gallimard Paris

Charavines à travers le temps Charavines

Virieu en Dauphiné Virieu

 


 

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