ETUDES DES SITES HORS DE

LA REGION AUTOUR DU

LAC DE PALADRU

(Isère, Savoie, Drôme, massif des Maures, Corse, Vietnam)

 

Version 2011

 

 

A la demande des propriétaires, des maires, des responsables des sites, des ateliers hors Voironnais, ont été étudiés.

Certains d'une manière très détaillées (comme le moulin de Crolles, celui de Nantoin (avec une roue hydraulique de 10 mètres de diamètre) ou la filature/moulinage la Galicière à Chattes).

 

-*-

 

Etude des sites suivants :

 

 

* Fonderie d'or et moulin de Saint-Maurice-en-Trièves en 1996 : étude sommaire du réseau hydraulique

 

* Moulin de Nantoin (Isère - ouest de Grenoble) en été 2000 : analyses historique, architecturale, technique et hydraulique du moulin. Ce moulin est équipé d'une roue métallique, du type "au dessus" et alimentée par un siphon inverse prenant de l'eau dans une serve perchée au dessus de la route.

 

* Huilerie et moulin de St-Gervais village (Isère - sud de Grenoble) en été 2000 (étude sommaire) : cet atelier, encore équipé (paire de meules, gruoir, fourneau au bois, presse hydraulique), comprend en particulier une turbine Girard et un rouet entièrement métallique.

 

 

 

  • Moulin de Grane (Drôme - est de Crest) juillet 2000 et mars 2001 : étude du moulin (technique et architecturale) et mise en évidence de ses deux phases d'évolution.

 

 

 

 

Fig : Le moulin de Grane (Drôme), probablement construit avant le XVIIe siècle, a subi, tout du moins quant aux aménagements hydrauliques,

deux modifications majeures. Le dessin représente le stade "rouet", le plus ancien, installé dans un galerie souterraine encore existante sous une voûte en berceau.

Le second stade réalisé vers 1860-80 correspond à l'installation d'une roue en bois à moyeu en fonte moulée, du type "au dessus",

d'un diamètre de 6,40 m. La même galerie servait à évacuer l'eau vers le canal de fuite.

 

 

 

 

  • Tuileries Jay et Donnier-Valentin (St-Joseph-en-Rivière, vallée du Guiers été 2001) : étude de deux tuileries dans le cadre de l'étude générale sur les tuileries.

 

Fig : Le four à tuiles et à briques de l'atelier Jay, est le plus haut, le plus grand et le mieux conservé de tous ceux encore existants

entre St-Joseph-de-Rivière et l'Hien. Nous sommes intervenus à deux reprises pour qu'il soit transformé en site protégé.

 

 

 

  • Moulins à châtaignes et à huile de Rezza (Corse) J. Capolini et A. Schrambach : étude succinte de ces moulins en Corse 2002.
  •  

 

 

Fig : Comme de nombreux moulins en Corse (et ils possèdent intacts toutes les machines et moteurs utilisés),

au moulin Capolini à Rezza, le rouet est alimenté par un puisard vertical de mise en charge de 7 mètres de haut.

Cette technique était également utilisée en Espagne durant la présence des Arabo-berbères.

Qui a inventé ce dispositif : les Génois, les Hispaniques ou les Arabo-berbères ?

 

 

 

 

SCHRAMBACH A.  CAPOLINI J.  Vallées des ruisseaux du Merdaret et du Viallet.  Magnanerie et filature "la Galicière".

Chatte (vallée de l'Isère) 40 pages et 4 annexes.  2003  Non édité

 

 

Fig : L'usine de la Galicière à Chatte (près de St-Marcellin - vallée de l'Isère) est dédiée, probablement, depuis la fin du XVIIIe siècle

aux activités de magnanerie, filature et moulinage de la soie. Une roue hydraulique "de poitrine inverse" (dessin) entraînait des moulins à soie

installés dans les années 1820. Deux autres roues et une turbines existent également.

 

* Fours à chaux piémontais à Aussois (près de Modane - 1820) et four à chaux de Saint-Sauveur (vallée de l'Isère)

Des fours à chaux sont cités dans la vallée de l'Hien. Nous avons donc réalisé une étude de ce type d'atelier afin d'en analyser et comprendre les spécificités. Cela nous a conduit de Modane (Savoie) à St-Sauveur (près de St-Marcellin) puis au ... Vietnam (près d'Hanoï).

 

Fig : En 2003, dans le nord du Vietnam, des fours à chaux fonctionnent.

La pierre à chaux utilisée est un marbre blanc très pur sans éléments étrangers.

Chauffé au charbon (un gisement existe dans les environs) le four comporte un foyer voûté en briques et une chambre de cuisson cylindrique

à section circulaire également montée en briques. Le tout est entouré de blocs d'argile extraits sur place dans les rizières.

 

A la demande de la municipalité de Crolles et en collaboration avec Valenza Valérie (mairie de Crolles) : Etude globale du moulin des Ayes à Crolles (Grésivaudan - nord de Grenoble). Etude de l'architecture, datations des diverses parties du moulin. Evolution du bâtiment afin de s'adapter à l'évolution des moutures. Etude des moteurs (hydrauliques, à vapeur, électriques), des machines adaptées aux diverses moutures (farines, blé grué, huilerie, battage du blé, farines pour le bétail). Etude des réseaux hydrauliques, de la gestion de l'eau et de ses conséquences pour l'activité du moulin. Etude des circuits énergétiques et du fonctionnement du moulin. Etude historique. (2005)

En collaboration avec Chagny Robert pour la partie historique : Etude du ruisseau du Charmeyran à la Tronche et conséquences pour l'alimentation en eau des aménagements anciens mus par l'énergie hydraulique (2006).

Mine médiévale de plomb argentifère de Brande (Alpes d'Huez). Etude des réseaux hydrauliques et des conditions de fonctionnement des ateliers de lavage du minerai (2006).

Paul Couegnas, Schrambach Alain : Contribution à la construction en grandeur nature d'une barque de l'Isère (commune des Mollettes - Grésivaudan). Fourniture d'une grande maquette du bateau de référence, de comptes rendus de fouilles de barques fluviales (Rhône, Saône, Isère avec la barque étudiée et décrite par A. Schrambach). Préparation sur Power Point d'une conférence relative à la description des spécificités et à la construction des barques fluviales. 2006

Participation à la préparation d'expositions organisées par l'APHID et les Associations patrimoniales de l'Ile Verte (Grenoble) et de la Tronche 2006 et 2007.

Pour l’association de la Tronche (Trans Savoir Faire) le relevé des fortifications construites à l’instigation de Lesdiguières entre 1591 et 1620 a été réalisé en 2008.  Ces murailles construites sur le flanc de la Bastille, sous forêt, à Grenoble (et sans relations avec celles d’Haxo du XIXe siècle), totalement oubliées, ont des hauteurs qui peuvent atteindre 8 et 9 mètres.

A la demande de la Communauté de Communes des Entremonts (Massif de la Chartreuse, Guiers vif) Etude de la source sulfureuse Germaine (études géologiques, hydrauliques, géothermiques et hydrochimiques) (2008)

Fig : contexte géothermique de la source sulfureuse Germaine

 

Massif des Maures (Var)

 

Usage de pierres vertes dans l'architecture des vieilles construction du massif des Maures (Var) : étude de deux carrières et de l'origine des pierres vertes (serpentine) utilisées dans une quinzaine de maisons nobles et d'églises entre Bormes les Mimosas et St-Tropez. A. Schrambach et P. Besse.   Février 2010 (conférence et texte)

 

Le littoral du Lavandou durant les 15 derniers millions d’années (commune du Lavandou, Var).   Septembre 2010  . A. Schrambach  (conférence et texte)

 

A. SCHRAMBACH Massif des Maures (Var). Le littoral varois entre Cabasson et la Londe.

Les sols rubéfiés, témoins des climats passés.  2011    115 pages    125 figures  (texte).

 

 

 

 

 

Fig : La carrière près du village de la Mole (massif des Maures) a été exploitée pour sa roche ornementale, de la serpentine, pendant plusieurs siècles. Cette dernière, antérieure à l’orogenèse hercynienne, est vieille d’un demi milliards d’années (ophiolites).

Elle a fourni, en particulier en pierres ornementales, le monastère chartreux de la Verne près de Collobrière.

 

Une seconde carrière existe près de Cavalaire (le Paradou). Son usage fut plus industriel que l’autre carrière.

 

 

Fig : talus montrant des sols rubéfiés (sur la plage en face de l’îlot du Jardin, près de l’Estagnol)


 

Cliquez ICI pour revenir au MENU PRINCIPAL

FIN